Agrosemens : prendre soin de la terre pour prendre soin des Hommes
Une maison fondée sur un engagement éthique et responsable
AGROSEMENS est une maison semencière française, familiale, militante et indépendante. Ce semencier de renom cultive une mission qui s’enracine dans une vocation celle de semer « La Semence au Coeur du Monde ». Leader en Europe, AGROSEMENS propose la plus large gamme certifiée 100% BIO de qualité professionnelle de semences maraîchères, aromatiques, condimentaires, florales et d’engrais verts.
Prendre soin de la Terre pour prendre soin des Hommes
Fondée en 2002 à Aix-en-Provence par deux frères, Cyriaque et Judicaël CROSNIER MANGEAT, AGROSEMENS s’applique à faire redécouvrir une agriculture saine, respectueuse de l’environnement et donc du consommateur devenu consomm’acteur en soignant la Terre, notre « maison commune », pour prendre soin des Hommes. Pour AGROSEMENS être un semencier c’est être un passeur du Vivant. Comme « Celui qui sème le bon grain » (Matthieu 13, 37) en étant au service du prochain. Semencier est un métier qui oblige plus qu’il n’autorise, cultivant dans le cœur des collaborateurs d’AGROSEMENS une humilité devant ce qui transcende la nature et ses règles, la place de l’Homme, son rôle, sa responsabilité et son engagement pour la Vie ; en étant lorsque cela est possible des témoins du Christ et des passeurs de l’Evangile.
Un acteur de l’Ecologie Intégrale avec un engagement sociétal responsable
Au cœur d’une démarche de progrès, AGROSEMENS offre aux paysans professionnels et aux jardiniers amateurs, de porter une attention toute particulière, avec amour et bienveillance, à la fertilité du sol et donc à sa vitalité biodynamique. De même, de la plus petite graine, comme la « graine de moutarde » (Matthieu 13, 31-32) à la plus grosse, AGROSEMENS œuvre pour sauvegarder et transmettre la biodiversité végétale cultivée reçue en héritage. De plus AGROSEMENS est engagée dans une démarche qualité certifiante de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) structurée, pour ses collaborateurs, autour de la qualité de vie au travail (QVT).
Des paroles & des actes
L’engagement social et solidaire d’AGROSEMENS s’inscrit depuis son origine avec des ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail médico-social). Animé d’une démarche holistique, conscient que tout participe du Tout, ce semencier est cohérent et aligné. AGROSEMENS choisit La Nef, en 2013, comme établissement bancaire éthique, et Enercoop, en 2020, comme fournisseur d’électricité 100% renouvelable.
Pour en savoir plus :
– pour les maraîchers professionnels www.agrosemens.com
– pour les jardiniers amateurs www.lasemencebio.com
Le jardin thérapeutique : un petit coin de paradis !
Aujourd’hui, nous vous emmenons dans le merveilleux jardin d’Escaudoeuvres, un magnifique jardin thérapeutique qui rend tout le monde heureux ! Bonne lecture !
“Nous sommes très heureuses de vous présenter notre jardin ! Vous voulez en savoir plus ? Nous vous ouvrons grandes les portes et nous vous disons tout.
L’idée nous trottait déjà dans la tête depuis un petit moment et, voilà déjà un an, durant le confinement, face à la tristesse des résidents, nous avons soudain décidé de concrétiser notre projet de jardin thérapeutique pour permettre aux personnes âgées d’avoir une motivation pour sortir à l’extérieur et se changer les idées tout en entretenant leur forme physique.
Et ça pousse !!
Le temps pour vous de tourner la page et pour nous d’arroser, de désherber, de scruter le moindre espoir de pousse, parfois plusieurs fois par jour ! Et soudain, sous les yeux émerveillés, la magie opère : les feuilles apparaissent et la récolte promet désormais d’être bonne.
Notre jardin rend tout le monde heureux !
Nos chères personnes âgées tout d’abord qui se donnent du mal avec joie pour effectuer tous les petits travaux inhérents aux soins de la terre et des plantations. Et puis aussi tous ceux qui viennent en curieux voir « où ça en est » et qui, du coup, restent longuement à papoter autour des bacs qui deviennent alors le bar du coin où on retrouve ses amis avec plaisir pour parler de tout et de rien.
Du coup, les psychologues sont eux aussi enthousiastes : jardiner a permis d’apaiser les angoisses, de redonner au fil des saisons des repères spatio-temporels et de délier les langues : on jacasse beaucoup en groupe autour des plantations, on raconte ses souvenirs …. La tête travaille autant que les mains !
Et les ergothérapeutes sont aux anges : cette activité physique de jardinage a grandement contribué à améliorer en douceur la motricité des résidents.
Et après les personnes âgées, les psychologues et les ergothérapeutes, c’est la planète qui est contente ! Avec nos points de compostages, nous recyclons les déchets organiques.
Nous recommençons !
Durant ces temps difficiles du confinement, cette expérience de jardin thérapeutique a été si bénéfique que nous rempilons pour la plus grande joie de tous.
Et en voici la preuve avec ces photos toutes récentes qui, sous les masques, ne montrent que des visages heureux !
Un immense merci à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de ce beau projet. Certes nous sommes loin d’avoir atteint l’autarcie alimentaire, mais croyez nous, nous reconnaissons entre toutes la salade de notre jardin : elle est source de joie et de bonheur !”
TAE : “personne n’est inemployable !”
Aujourd’hui, nous vous emmenons chez TAE (Travailler et Apprendre Ensemble), une entreprise solidaire de reconditionnement d’ordinateurs ! Bonne lecture !
Travailler et Apprendre Ensemble a pour but de repenser l’entreprise en partenariat avec des personnes exclues et très éloignées de l’emploi.
Créé en 2002 par le mouvement ATD Quart-Monde, TAE est un projet expérimental qui réunit des travailleurs venus d’horizons divers. Convaincus que personne n’est inemployable, nous cherchons à construire une entreprise qui met la production au service de l’humain.
Cet objectif a des conséquences très concrètes, qui font notre particularité : CDI pour tous, forte mixité sociale, respect des rythmes, reconnaissance du droit à l’erreur, écoute véritable, non-recours au licenciement…
L’atelier informatique donne une deuxième vie à des ordinateurs voués à la destruction, pour les proposer à des associations, écoles et collectivités ou des particuliers qui ont des petits budgets.
1000 à 2000 ordinateurs passent chaque année dans les mains de la dizaine de salariés de l’atelier informatique. Le travail de l’équipe consiste à :
- tester les PC et les inventorier
- reformater et effacer les disques durs
- changer d’éventuelles pièces défectueuses
- réinstaller un système d’exploitation et des logiciels
- ajouter des périphériques et des composants
- assurer le service après-vente
Grâce à des partenariats avec de grandes entreprises (EDF, Fondation Groupama, Mondial Assistance, Murex, Engie…), TAE collecte du matériel de grande qualité : PC de bureau et portables de grandes marques.
Ces ordinateurs permettent de s’équiper à moindre coût en matériel informatique performant et garanti.
En achetant un ordinateur produit par Travailler et Apprendre Ensemble vous choisissez de :
- lutter contre le réchauffement climatique : Reconditionner un ordinateur plutôt que le produire revient à éviter de faire un trajet Paris-Rome en avion.
- contribuer au bien-être social : TAE propose un autre modèle économique qui replace l’humain au centre de l’entreprise.
- économiser des ressources : Pour fabriquer un PC neuf, il aurait fallu consommer 36 minerais différents, 240kg de carburant fossile et 1000 litres d’eau.
- pouvoir diffuser nos idées : Au-delà de votre achat, nous vous invitons à partager notre projet autour de vous et à nous aider à aller plus loin dans l’invention d’une nouvelle relation client-fournisseur.
- acquérir du matériel de qualité : Nos PC sont garantis, les disques durs vérifiés
- participer au combat pour l’emploi de tous : Depuis 2002, nous voulons prouver concrètement au monde économique que personne n’est inemployable.
Le projet Ecodair, c’est solidaire
Aujourd’hui, nous vous emmenons chez Ecodair, une entreprise solidaire de reconditionnement ! Bonne lecture !
Entreprise solidaire, Ecodair est une association qui donne une nouvelle vie au matériel informatique en le reconditionnant et qui agit au service de l’insertion depuis plus de 15 ans.
Entreprise adaptée, ESAT, entreprise d’insertion et chantier d’insertion, Ecodair fait travailler ensemble des personnes fragilisées, porteuses d’un handicap psychique ou éloignées de l’emploi, un engagement déterminant dans un contexte où les troubles psychiques atteignent 27% de la population française.
Social, sociétal, environnemental… Notre projet fait avancer les choses pour le meilleur de la solidarité et de la planète : en créant des emplois pérennes dans le reconditionnement informatique, emplois qui produisent des ordinateurs accessibles au plus grand nombre, tout en préservant l’environnement.
Un ordinateur reconditionné by Ecodair, 100% responsable et bien plus encore
Jusqu’à 70 % moins chers, les matériels informatiques reconditionnés by Ecodair ont tous les avantages du neuf… sauf le prix ! Ils offrent leurs performances d’origine et sont équipés des logiciels nécessaires à un usage polyvalent avec une garantie pièces et main d’œuvre de 1 an.
Issus de grands parcs informatiques, ce sont souvent des modèles pros résistants aux usages intensifs. Reconditionnés en nombre, ils permettent aussi aux organisations de se constituer des parcs homogènes.
Remis à neuf, tous nos matériels bénéficient d’un mode de production circulaire soucieux de l’environnement et de trois étapes de contrôle pour être certifiés by Ecodair.
L’informatique au service de l’insertion
Ecodair, c’est une activité multiple autour de l’informatique, guidée par la volonté d’augmenter au maximum la durée de vie du matériel et son utilité, et structurée autour de trois métiers
- Le reconditionnement d’ordinateurs portables, écrans, unités centrales, mais aussi
- La reprise de parc informatique, avec des solutions clés en main de reprise de parc informatique pour les entreprises et organisations soucieuses de répondre aux obligations légales de traitement des déchets D3E et d’emploi de personnes handicapées et engagées dans une démarche RSE,
- Les services IT, gestion et paramétrage de postes de travail, mises à jour de logiciels, installation et maintenance d’infrastructures, des solutions de services solidaires proposées par les équipes en insertion
L’action menée depuis plus de 15 ans démontre que le handicap n’est pas un frein à la performance.
Ecodair, c’est aujourd’hui 120 collaborateurs dont 100 salariés en situation de handicap, 5 structures, 10 000 foyers équipés en matériel performant, 150 personnes réinsérées.
Bienvenue dans notre projet. Rien n’est perdu. Tout se transforme !
Une seconde vie pour le textile
Le Relais est un réseau d’entreprises qui agit depuis plus de 36 ans pour l’insertion de personnes en situation d’exclusion, par la création d’emplois locaux durables. Membre d’Emmaüs France, le Relais base son action sur la conviction que le retour à l’emploi des personnes en difficulté est un moyen de les aider à préserver leur dignité et à retrouver une place dans la société. Il a développé pour cela plusieurs activités économiques, et un modèle d’entreprise alternatif plaçant l’économie au service de l’Homme.
Depuis sa création, le Relais s’est efforcé de développer la filière de la collecte/valorisation textile, dans l’objectif de servir son objectif social. Il en est aujourd’hui le leader français, avec à son actif plus de 2.240 créations d’emplois en France. Acteur majeur de l’économie sociale et solidaire, le Relais est également pleinement engagé dans le développement durable. Avec plus de 150 000 tonnes de textiles collectées en 2018 avec ses partenaires, dont 97% ont été valorisées, le Relais participe directement à la protection de l’environnement.
L’une des principales formes de valorisation que connaissent les vêtements collectés consiste en leur réemploi. Lorsqu’ils peuvent encore être portés, les vêtements connaissent une seconde vie, via le réseau de friperies solidaires du Relais, qui compte aujourd’hui plus de 80 boutiques en France (www.dingfring.com), ou à l’export. Les vêtements trop usés pour être réemployés, sont recyclés. C’est le cas des jeans usés et troués, que le Relais transforme en isolant thermo-acoustique pour les bâtiment ; une solution à la fois écologique et ultra-performante pour les propriétaires soucieux de faire des économies d’énergie, tout en gagnant en confort de vie. Parce que la misère n’a pas de frontières, le Relais s’est également implanté dans 3 pays d’Afrique (700 emplois), pour des raisons éthiques – le partage d’un même outil de travail permet de créer de l’emploi et des ressources dans ces pays partenaires – et économiques – rester compétitif à l’export.
Les valeurs du Relais se traduisent enfin dans le choix de son modèle d’entreprise : l’Entreprise à But Socio-économique ou à But Social (EBS), pour laquelle la performance économique ne constitue pas une finalité, mais un moyen de servir le plus grand nombre. L’EBS fait de l’accomplissement individuel et collectif des salariés sa priorité : elle est un lieu de socialisation, créateur d’identité et d’une nouvelle citoyenneté pour des personnes jusqu’alors en situation d’exclusion. Au Relais, chaque salarié se sent impliqué et considéré. Il est accompagné sur le plan personnel et professionnel, et formé à un métier par les plus anciens. Enfin, l’EBS fixe un objectif social à l’entreprise et à son activité économique, faisant primer l’engagement personnel sur l’ambition (plafonnement des salaires – rapport de 1 à 3 entre le plus bas salaire et le plus élevé – et système de participation égalitaire aux bénéfices).
Penboc’h : des travaux “écologie intégrale” pour le centre spirituel
Aujourd’hui, nous vous emmenons dans un centre spirituel qui a entrepris de grands travaux pour mieux respecter notre maison commune ! Bonne lecture !
Après 18 mois de travaux et 3 mois de confinement, le centre spirituel jésuite de Penboc’h a rouvert ses portes cet été autour de propositions adaptées aux familles et aux jeunes professionnels afin de leurs permettre de vivre des temps de ressourcement et de réflexions autour des transitions que nous avons chacun à faire pour grandir en humanité : transition spirituelle, écologique, économique,…
Situé dans un écrin de verdure en bord du Golfe du Morbihan, près de Vannes, Penboc’h offre un lieu propice à la prière et au ressourcement et accueille chaque année environ 4 000 personnes pour des retraites et sessions s’appuyant sur la spiritualité de saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus. Le projet apostolique du centre, lancé en 2015, est orienté autour de 3 préférences :
> montrer la voie vers Dieu à l’aide des exercices spirituels et du discernement
> accueillir les personnes en fragilité, en pauvreté qu’elle soit d’origine physique, familiale ou sociétale et les aider à grandir sur leur chemin de la foi
> accueillir les acteurs du monde professionnel, associatif et politique afin de les aider à réfléchir sur le sens de leurs responsabilités et de leurs décisions à prendre pour une plus grande justice et paix.
En fond, nous avons aussi souhaité porter une attention particulière à la façon de vivre et de servir notre maison commune, de là où, modestement nous sommes. Nous sommes en chemin. La gestion du chantier et les décisions prises pour l’exploitation du site était l’une des étapes de cette orientation.
Construits à la fin du XIXe siècle, les bâtiments n’avaient pas connu de travaux conséquents depuis 150 ans. Le projet a été conçu dans un souci du respect du patrimoine et de l’environnement dans ce lieu protégé, situé au cœur du parc naturel régional du golfe du Morbihan. Ce chantier s’est inscrit dans une logique de développement durable : le chantier a été labellisé « zéro carbone » par une stratégie de construction favorisant la sobriété énergétique et la plantation de 10 000 arbres à Madagascar.
Les six bâtiments, d’une surface totale de 3000 m², ont été réaménagé afin qu’être plus fonctionnels et adaptés aux besoins des retraitants, notamment les personnes en situation de handicap disposant désormais de 4 chambres spécifiques P.M.R (Personnes à Mobilité Réduite). Le centre dispose de 39 chambres avec sanitaires et de deux ascenseurs. Une attention particulière a été apportée à l’isolation tant phonique que thermique et un système de récupération d’eau de pluie est utilisé pour les toilettes et l’arrosage. La chapelle St Joseph et l’une des salles de conférences sont désormais équipées d’une boucle magnétique pour personnes malentendantes.
Dans ce contexte de crise sanitaire et économique, d’inquiétude et d’incertitude, le projet de Penboc’h confirme toute sa pertinence. Nous sommes désormais doté d’un lieu d’accueil assez remarquable. Merci à tous ceux qui ont permis cette réalisation !
Penboc’h en quelques chiffres
- 4 000 personnes par an.
- Une communauté mixte de 6 résidents (3 jésuites, 1 religieuse, 2 laïques)
- 80 accompagnateurs et animateurs de retraites et sessions
- 10 salariés
- 150 propositions (retraites, week-end couples, sessions professionnelles, choisis la vie..)
- 39 chambres et 60 lits
Une livraison écologique avec “K-Ryole”
Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de l’entreprise “K-Ryole”, adhérent du Cèdre, engagé dans le transport alternatif ! Bonne lecture !
Au travers de sa remorque électrique, l’entreprise française s’engage à réduire la pénibilité de l’Homme et prendre soin de la planète. Ainsi sa technologie mondialement brevetée lui permet de tracter 250 kg de charge, sans aucune sensation de poids par l’utilisateur. « Aujourd’hui, un camion n’a plus sa place en ville. Son utilisation est polluante, coûteuse et insensée », évoque le co-fondateur, Nicolas Duvaut.
L’objectif de K-Ryole est donc multiple : désengorger la ville, supprimer la pollution due au transport de charge et offrir une solution durable adaptée aux professionnels de la livraison. Grâce à cet outil, Bricorama a pu diviser ses coûts de livraison par deux. De même, Stuart France a remplacé son parc d’utilitaires par 100 remorques intelligentes : une manière de combiner « économie » avec « engagement environnemental ». K-Ryole, ce n’est pas qu’un produit. Autour de cette organisation gravite une éthique de conception et des valeurs d’équipe.
Tout d’abord, le modèle d’industrialisation est engagé pour son territoire. La remorque est conçue, produite et assemblée en France, dans le 19ème arrondissement de Paris. Les 70 sous-traitants nécessaires à sa fabrication sont basés dans les régions voisines. La création de nouveaux produits est toujours faite en interne, grâce au bureau d’innovation constitué de 6 ingénieurs.
La politique interne de K-Ryole va jusqu’à prendre en compte l’impact de la création du produit ; du prototypage à la livraison. Le bureau d’étude travaille sur des questions poussées telles que l’ergonomie de l’outil afin d’offrir le meilleur rapport entre l’énergie consommée et la charge utile tractée.
Enfin, une charte commune a été montée par les 35 passionnés employés dans l’entreprise. De manière autonome, l’équipe a développé une politique de responsabilité sociétale. Celle-ci a pour but d’améliorer continuellement l’impact individuel et collectif de l’organisation. L’équipe est allée jusqu’à développer une cartographie des restaurants acceptant la vente à emporter dans les tupperwares autour de son usine de production !
Pour finir, K-Ryole est une entreprise qui embauche dans un secteur durable et engagé. Depuis sa création, il y a trois ans, l’équipe grandit à vue d’oeil. Il est possible de rejoindre l’aventure depuis le site internet www.k-ryole.com .
Non-violence à l’Arche de Saint Antoine
Aujourd’hui, nous vous emmenons dans une maison d’accueil qui défend la “non-violence” non seulement pour les êtres humains, mais aussi pour tout le monde qui nous entoure ! Bonne lecture !
Depuis sa fondation en 1948, l’Arche Non-violence et spiritualité a toujours eu un discours précurseur et radical sur l’écologie. Le livre de Lanza Del Vasto « les Quatre Fléaux » annonçait, dès 1959, les effondrements que nous vivons actuellement. Les maisons communautaires de l’Arche ont donc depuis toujours eu à cœur de s’exercer à la non-violence, non seulement vis-à-vis des êtres humains, mais aussi vis-à-vis du monde vivant dans son ensemble.
A l’Arche de Saint Antoine, maison d’accueil fondée en 1987 avec une capacité de 150 personnes, de nombreux choix pratiques ont été fait dès le départ sur le principe gandhien « avoir une vie simple pour que d’autres puissent simplement vivre ». Les repas collectifs sont tous végétariens et le plus possible à base de produits locaux et bio, dont ceux de notre jardin. La mutualisation des véhicules pour optimiser leurs usages et prolonger leur durée de vie. Plus largement la réparation du matériel, le chauffage au bois, le compostage et le tri sont autant de gestes que nous pratiquons depuis l’origine. Il nous a aussi fallu investir lourdement sur plusieurs années pour réaliser : l’isolation des combles en 2007 puis 2009 et 2019 avec au final 40cm de ouate de cellulose sur une surface de 800 m², la mise en place de 70 fenêtres doubles vitrées entre 2000 et 2009 puis un programme pour les 200 restantes entre 2019 et 2024.
En 2012, nos émissions étaient de 5 tCO2/personne/an, contre 10.1 tCO2/pers/an pour un français, soit deux fois moins ! Mais c’était encore deux fois trop pour atteindre le facteur 4, voire aller vers la neutralité carbone. Nous avons donc redoublé d’efforts à partir de 2014 en mettant en place une chaudière bois bûches pour 500m² d’appartement, en remplaçant nos deux vieilles chaudières gaz par des modèles gaz à condensation, en installant des leds à chaque renouvellement d’ampoules et des réducteurs de débit d’eau sur les robinets et les douches. En 2020 nous avons revu nos fournisseurs pour toujours plus de bio et de local, tout en conservant nos tarifs abordables avec des plats 100% faits maison et de saison.
La liste complète de nos actions serait trop longue à exposer ici et ce n’est pas l’objectif. Le but est plutôt de témoigner, après plus de 30 années d’expérience, que lorsque nous prenons conscience collectivement de la fragilité de notre environnement et de notre impact sur lui, nous pouvons vraiment changer nos habitudes de consommation. Notre créativité, nos efforts et notre persévérance sont les meilleurs atouts dont nous ayons disposé et qui reste à notre porté pour les années à venir car le défis ne fait que commencer !
Ego-conduite ou éco-conduite ?
Ce mois-ci, en voiture pour découvrir l’éco-conduite ! Bonne lecture !
« L’éco-conduite… ça commence au bureau ! »
Quelle introduction ! Avec ces paroles, notre formateur le savait : il n’avait que quelques heures pour nous rallier à sa cause. Que pouvait-il raconter à des conducteurs aguerris pour qu’ils passent ‘au vert’ ? Au lieu d’un discours mièvre ou moralisateur, il nous a été proposé de réfléchir, de nous emparer de notre formation et de formuler nos conclusions. D’abord, observer et objectiver nos habitudes de conduite. Puis identifier les raisons de nos excès. En passant, remettre la vérité parmi les idées reçues et sur les conséquences de nos actes. Enfin, tester en réel une manière différente de conduire… Au terme de la leçon, le moment crucial : prendre une décision. Ou pas. Mais désormais, nous savions que le changement était possible et qu’il ne dépendait que de nous.
Avant
Avant, arriver à l’heure à mes rendez-vous était mon défi N°1 ! Etant coutumier des challenges, je retirais une certaine autosatisfaction de mes seulement 5,8L/100km et de l’amélioration régulière de mes chronos. Pour couronner le tout, je m’auto-persuadais que le temps gagné sur la route me permettrait d’en consacrer davantage au service de mon travail. Autant dire que j’étais en tension : vitesse autorisée dépassée, culpabilité du retard et de la mauvaise image, agacement des imprévus, risques pris en dépassant tout ce qui freinait ma progression, vigilance accrue à la présence des radars… Mais ça, c’était avant. Avant que Le Cèdre me propose un stage d’éco-conduite. Je m’y suis rendu de façon volontaire, mais sans vraiment en attendre autre chose qu’un rappel des vertus du code de la route.
Le déclic
Pourquoi l’éco-conduite commence-t-elle au bureau ? Car conduire ne s’improvise pas et ne se rajoute pas à mon agenda : cela fait partie intégrante de ma mission professionnelle. Un trajet se prépare comme un rendez-vous, pour décider du temps (pour un trajet d’1h, je prévoie 10 min de marge) et des moyens à y consacrer. En clair, conduire est un acte professionnel : cela demande compétence, rigueur, disponibilité ainsi qu’une obligation de moyens et de résultats. Conduire m’engage et engage ceux qui m’entourent (automobilistes, adhérents, collègues, employeur, amis et proches), notamment par les effets nocifs d’une conduite inappropriée ou, au contraire, par les effets vertueux d’une conduite sereine et maîtrisée.
4,2L au 100 3,6L au 100 Un potentiel théorique de 1.920km pour un plein de 60L !
Résultats
A 120 ou 110 km/h sur autoroute, on ne perd que 6 à 10min/h. Un timing gérable s’il est anticipé. Hors autoroute, aucune perte de temps. Ma vitesse moyenne est passée de 67km/h à 61km/h, ce qui est raisonnable (il ne s’agit pas non plus de perdre du temps). En contrepartie, le code de la route est facilement respecté (moins de stress, pas de PV), la crainte du radar disparait, l’acoustique du voyage devient agréable, la tension visuelle diminue : la conduite est paisible. L’esprit libéré, je prends même le temps de contempler les régions que je traverse. Après 3h ou 4h d’éco-conduite, on reste frais pour le prochain rdv. Le véhicule s’use moins vite : en 75.000km, 1 seul changement de pneus, plaquettes de frein d’origine. La baisse de consommation a dépassé mes attentes : d’abord 4,2L/100km, puis 3,6L. Soit une économie de 2,2L/100 (880L pour 40.000km, env. 1.200€).
En conclusion : je gère différemment mon temps, au service de mon propre bien, au service d’autrui et de l’environnement. Maintenant, c’est également ma famille qui en profite, ainsi que mon propre budget. Une vraie conversion de l’égo à l’éco-conduite.
L’impression écologique, c’est possible !
Ce mois-ci, nous vous donnons rendez-vous chez un imprimeur qui met un point d’honneur à protéger l’environnement ! Bonne lecture !
Neuville Impressions a 30 ans. Depuis de nombreuses années, la préoccupation environnementale fait partie intégrante de notre stratégie de développement. Aujourd’hui, nous sommes fiers de dire que toute notre production est réalisée dans nos ateliers en Bourgogne-France-Comté, avec des engagements forts en faveur de l’environnement. La crise sanitaire et économique que nous traversons conforte encore notre démarche : nous voulons préserver notre planète !
Nous exerçons un métier qui peut être pollueur, mais nous avons fait le choix de l’exercer avec une conscience verte, en réduisant au maximum notre impact environnemental. Nous nous sommes adaptés au fil du temps aux évolutions des marchés et des technologies, nous nous sommes engagés dans des démarches de certifications, de sensibilisation de nos collaborateurs…
Cette démarche a été engagée il y a plus de 10 ans, avec la certification Imprim’Vert, visant à recycler au maximum les déchets pâteux, liquides et papiers. S’en est suivie l’obtention du label PEFC, en proposant au maximum à nos clients d’utiliser des papiers fabriqués à partir de forêts gérées durablement. En 2018, nous avons fait le choix d’intégrer le réseau Imprifrance en rejoignant les 64 imprimeurs français signataires d’une charte d’excellence incluant de nombreux engagements écologiques.
C’est la combinaison de ces démarches qui nous a permis de nous lancer dans la certification RSE en 2019. Nous l’avons obtenue en septembre 2019 et c’est un titre qui veut dire beaucoup pour nous : il vient valoriser nos engagements tant à l’égard de nos clients que de notre équipe, avec une démarche de suivi et de progrès continu, sur des aspects économiques, sociaux, environnementaux et sociétaux.
L’écologie est un sujet transversal dans notre entreprise. Qu’il s’agisse de la production, des conseils donnés à nos clients sur le choix des matières et de leurs orientations graphiques, de nos gestes au quotidien dans l’entreprise, de nos choix d’investissement, de la valorisation d’une production et d’un savoir-faire local, nous sommes convaincus que nous pouvons faire beaucoup en faveur de l’environnement. Et tous ensemble, nous nous y attelons chaque jour…
Plus d’informations sur notre démarche :
https://www.neuvilleimpressions.fr/ et https://www.neuvilleimpressions.fr/category/actualites/