Finance

En plaçant mon épargne sans y préter attention, je finance sans m’en apercevoir des activités qui fondent leur succès sur l’addiction des consommateurs (tabac, alcool, pornographie, jeu d’argent…) et qui accusent un lourd bilan humain. Par ailleurs, les dépenses sociales qui en découlent pourraient être mieux employées.
En finançant des fabricants d’armes, j’assume le fait qu’elles soient utilisées autrement que pour défendre ma patrie. Disposer d’une industrie nationale est une chose, en rechercher les dividendes en est une autre.
Les entreprises doivent prendre leur responsabilité en matière environnementale et sociale. En tolérant celles qui présentent une gouvernance déséquilibrée, je favorise in fine les mensonges et les trafics en tout genre.

En optant pour des secteurs les plus respectueux de l’environnement, du vivant et de l’homme, je porte mes efforts sur la mise en place d’un monde meilleur pour demain. Cela s’avère aujourd’hui être une priorité absolue.
En passant d’une économie carbonée à une économie verte, de nombreux secteurs seront affectés. Je donne une juste place à l’économie solidaire dans mes placements financiers afin d’accompagner les personnes les plus fragiles.
En finançant les entreprises les plus responsables, je favorise un système économique stable, permettant à chacun de s’accomplir sans craindre d’en être un jour victime.

Mon partenaire financier a-t-il une posture sobre vis-à-vis de son propre profit ? En voulant améliorer leur marge dans un monde qui présente des taux d’intérêts négatifs, les financiers incitent souvent à rechercher les placements les plus chers et donc souvent plus risqués. 

Le jeu en vaut-il la chandelle ? En choisissant un placement trop risqué pour son prix, ne suis-je pas moi-même en train de mettre une pression exagérée sur l’économie réelle et les personnes qui travaillent pour générer un rendement plus élevé ?